A Molsheim, tout est à refaire. Deux hommes sont aux commandes. Roland Bugatti, à peu près sans expérience, et Pierre Marco, le fidèle bras droit... brutalement promu après le décès du Patron.
L'usine, restituée à la famille, est presque détruite. Marco lance une fabrication de pièces détachées pour les clients désireux de ré-utiliser leur voiture d'avant-guerre.
Plus rentable sera la sous-traitance pour d'autres constructeurs et l'entretien des autorails Bugatti pour les Chemins de Fer de l'Etat. De plus une grosse commande de l'armée américaine miroite en arrière-plan...

Et si l'on osait revenir à l'automobile ?
Le 8 cylindres Type 57 relève toujours à l'avant-garde, coupleux grâce à sa cylindrée de 3,2 litres et puissant avec son compresseur... Il sufirait de "moderniser" le reste de l'auto ?

La première Type 100, massive mais assez inventive est proposée par le jeune styliste Louis Lepoix.
Mais finalement, la Type 100 devient Type 101, et ce sera un coupé.

Gangloff est chargé du projet, mais le résultat est englué dans une ligne "ponton" maladroite sur ce chassis à l'empatement aux proportions anciennes.
En 1951, la Type 101 entre en production.

          





      

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